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Poésie: La Grâce, participation à l'édition 2024 du printemps des poètes
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Édition 2024 La Grâce La Grâce , avec son accent circonflexe qui hausse en un instant le ton. Autrement dit La Grâce dans tous ses états, du plus sublime à celui, brutal et définitif, qui foudroie sur le coup. Mon poème: Légère promesse, nuage flottant Souffle éternel et horizon lointain La Grâce, La respiration de l'aube Ton regard habité à l'étreinte douce. Elle se révèle et résonne Une aile frémissante comme un Amour chérubin L'espérance du bonheur La Grâce, Sa robe légère d’azur et ses pantalons pétrole Vaporeuse par essence Le chant sur la branche, inexorable espérance.
Poésie: Frontières , le thème du printemps des poètes 2023: Participation
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Je vous présente le poème que je présente au printemps des poètes 2023 dont le thème est : les frontières, un sujet très actuel. Poème Frontières Au loin s'étend La limite marquée de nonchalance de solitude partagée Un no man's land obscur et fracturé. Au delà le rouge Un paradis vendu aux séducteurs lâches Beaux Parleurs pâles S'entend. Ici on écoute son halètement constant Ses soupirs tonitruants Ses larmes chatoyantes Grosses comme des lacs, des gemmes obscurcies Et ses rugissements étouffés. Sur la route flamboyante de nos désirs incertains Parsemée d'espoirs piétinés S'étend le silence de nos peines Frontières de nos vies.
Abstract, alliance de peinture et de poésie!
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Passage Pommeray :NANTES 2012: le rendez vous des Surréalistes
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Le dernier vestige d'un romantisme commercant, passager des vents lointains, Au large, passe les Alysées, au soupir profond comme un abyme de perplexité, Aux confins de cette ville échouée au large de l'estuaire du grand Fleuve, Comme une fuite vers le large océanique, vers les confins acrobatiques, Comme une carcasse gonflée des .ses outrages, Exhubérante comme une lame Carressante comme une liane Voici le divin passage qui du sommet, vous embarque pour les berges luisantes du souvenir. Senaq
POEME 1 TEMPETE KLAUS
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Dans les allées forestières, le sable martelé par de lourds engins Luit. Un horizon incertain, se balance, en cadence à la cime des troncs. Une traînée de mica renvoie l'image d'une profonde nuit, Les vertes chevelures s'agitant dans la chaleur, Et au loin, effrayé et tendu, un chevreuil s'enfuit. Les oiseaux silencieux, se taisent et conspirent en chuchotant. Effrayés, déjà dispersés. Par leurs bouches close, se lit l'oracle de cette journée. Soudain un souffle rapide galope parmi les feuillages, Les aiguilles de ces pins verticaux, altiers et sombres Se rebellent. Tout tourbillonne comme une neige fragmentée d'éclats. Senaq 2009 copyright
PLATE-BANDES--QUAIS
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Serpents de verdure Mis en cage, Ceint de gravillons et de pierrailles Les enfants courent: Bordure green. Tulipes flamboyantes Et choux d'apparats Pavots bariolés. Sur le bord des eaux, Garonne Les quais marouflés de bitume, Enserrent les allées grises en un étroit corset. Roses pourpres Jaune tulipe Graines de pavot, volent au vent. S'écorchent les genoux sur les cailloux roses Les cris et les rires animent les lieux De bruits et de vent au ciel. Senaq Avril 09
LE PRINTEMPS-POESIE
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Champs ensoleillés Scintillement de givre Le matin Des éclats de feu Lèchent l'herbe grasse A la brise Sur la butte émeraude L'aube jaillit de son carcan de velours Blancheur frémissante Dansant de l'ombre à la lumière Les fleurs du printemps. Les branches chargées de neige soyeuse Vacillent sous la brise Blancs sont les flocons de soie Virevoltent mes pétales Vacillant comme papillons. Le Printemps Senaq Mars 2009 (copyright 9 )
POEME : LA FORET LOINTAINE
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Les chemins sinueux Sous les arbres en rut Se courbent et se bousculent poussières et cailloux. Le soleil matinal perce la croûte noirâtre Des nuages amoncelés sous le ciel courroucé. L'horizon se perd et s'étire et s'étouffe Les distances se fourvoient au sein de collines mousseuses. La ramure pensive Ajourée d'ombres sur la crête des feuilles Courte canopée qui ploie et qui bruisse Se remplit des souffles rauques Assourdis. Sous le couvert putride des sous-bois Serpents insectes vers fourmillent. Le matelas végétal assourdit la vie qui va... Flux et reflux de ces marées végétales. Le jour de demain L'instant passé. Les ombres bruissent l'éclat du prisme argenté Le rebond incessant des lumières éthérées S'évanouit L'ombre passe à nouveau. Derrière un store à lamelles Feuilles balafrées de lumière Contre-jour à midi La foret lointaine. SENAQ 05/08/08 copyrightsenaq 2008