POEME 1 TEMPETE KLAUS

Dans les allées forestières, le sable martelé par de lourds engins
Luit.
Un horizon incertain, se balance, en cadence à la cime des troncs.
Une traînée de mica renvoie l'image d'une profonde nuit,
Les vertes chevelures s'agitant dans la chaleur,
Et au loin, effrayé et tendu, un chevreuil s'enfuit.

Les oiseaux silencieux, se taisent et conspirent en chuchotant.
Effrayés, déjà dispersés.
Par leurs bouches close, se lit l'oracle de cette journée.

Soudain un souffle rapide galope parmi les feuillages,
Les aiguilles de ces pins verticaux, altiers et sombres
Se rebellent.
Tout tourbillonne comme une neige fragmentée d'éclats.
Senaq 2009
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